mercredi 12 mars 2008
A boire et à manger
Des paysans indiens qui se suicident en masse, ruinés par le coton BT génétiquement modifié et plus fragile que les autres semences. Des paysans paraguayens dont le corps se couvre de taches étranges. Des paysans mexicains qui découvrent des monstres dans leurs champs de maïs. Voilà le documentaire de Marie-Monique Robin, alarmant ou alarmiste, selon le point de vue où l'on se place, que j'ai vu hier soir sur Arte.
Bon, c'est pas nouveau, ça, une agriculture intensive et uniforme, destinée à l'exportation et qui tue les cultures vivrières, jetant les petits paysans sur les routes. "Alimentant" les bidons-villes des pays pauvres et nourrissant les cochons et les vaches des pays riches.
Seulement, depuis les années 50, cette politique était le fait des Etats, notamment africains. Prenons l'exemple du cacao et du café en Afrique de l'Ouest. Cette politique avait entraîné la généralisation des pesticides qui tuent tout et provoquent des cancers. Mais augmentent énormément les rendements.
En 1900, il y avait 1.5 milliard d'humains sur terre, et la moitié souffrait de la faim. Aujourd'hui, sur les 6 milliards que nous sommes, seulement 1/5ème n'a pas assez à manger. C'est plus en valeur absolue, mais moins en proportion...
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